Avec la peinture de façade, rénover la façade de sa maison ou donner une nouvelle allure à son mur ne sont plus l’apanage des professionnels.
Etablissons le cahier des charges d’une bonne peinture pour façade :
Vous souhaitez repeindre votre maison en vert fluo ? Méfiez-vous, toutes les couleurs ne sont pas autorisées ! Vérifiez les règles urbanistiques auprès de votre administration communale.
Il existe deux grandes familles de peintures : la peinture dite à l’eau, qui permet le nettoyage à l’eau des brosses et bacs, et la peinture solvantée. Il vous faudra alors utiliser le white spirit, et surtout supporter son odeur et les émanations générées.
Peindre en extérieur nécessite de la part des produits une bonne couvrance, mais aussi de la respirabilité : c’est la raison pour laquelle certaines peintures sont dites microporeuses, pour bien évacuer l’humidité et éviter son accumulation sous la couche de peinture. La condensation produite provoque alors l’écaillement de la couche peinte.
Citons dans les formules solvantées :
Les peintures suivantes sont quant à elles en phase aqueuse :
Le crépi est un revêtement de finition qui protège votre façade de maison des aléas climatiques et agressions externes (comme les mousses). Il est composé d’un mélange de sable et de ciment, et parfois de chaux.
Par rapport à une peinture de façade, un crépi a une durée de vie de 30 ans a minima, contre 5 à 10 ans pour une peinture.
Quelle que soit sa finition, le crépi offre en revanche un aspect bien moins tendu qu’une peinture. Un mur en crépi sera irrégulier, même s’il est lissé à la taloche. Le choix de couleurs est en outre bien moins étendu que pour les peintures de façade. Enfin, malgré l’apparition de produits monocouches depuis quelques années, l’application d’un crépi reste plus longue qu’une peinture.
Cette étape est essentielle pour obtenir une peinture qui ne s’écaillera pas. Diagnostiquez l’état de votre façade. Si vous avez victime de remontées capillaires, ou si des tagueurs indélicats se sont exprimés, il vous faudra préparer la surface pour bien accueillir la peinture.
Commencez par nettoyer votre façade. Cette étape s’effectue, idéalement, au nettoyeur haute pression, ou, au moins, à l’eau avec cristaux de soude ou eau de javel et une brosse métallique. Le but est de chasser tout ce qui peut empêcher l’adhérence de la peinture (peinture ancienne qui s’effrite par exemple).
Passez ensuite une couche d’antimousse spécial façade : ce traitement s’applique au pulvérisateur lorsque la météo n’annonce pas de pluie.
Ces deux étapes vous ont permis d’examiner en profondeur votre revêtement et de traquer les fissures et les trous. Agrandissez-les avec un grattoir triangulaire et rebouchez-les au couteau à enduire avec un mortier de réparation (ou avec un pistolet pour une pose plus précise) adapté à l’extérieur. Egrénez le résultat.
Tout doit être bien sec avant de vous lancer dans la sous-couche (certaines peintures vous permettent de vous abstenir de cette étape).
Pour bien appliquer la sous-couche, bâchez votre sol et les huisseries (fenêtre, baie vitrée, porte) avec de l’adhésif de masquage prévu pour l’extérieur.
Commencez par les angles au pinceau et finissez au rouleau.
Tout d'abord, prévoyez le matériel nécessaire :
Ensuite, suivez ces différentes étapes :
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