Et si on tentait les plantes dépolluantes dans la maison ?

Saviez-vous que l’air intérieur est 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur ? Heureusement, il existe un moyen naturel de rendre votre habitat plus sain : les plantes dépolluantes. 

Un palmier nain dans la cuisine

Exposée à des émissions de formaldéhyde, composé chimique présent dans les meubles en aggloméré et en contreplaqué ainsi que dans les produits ménagers, la cuisine est la pièce idéale pour un palmier nain, un rhapis ou un anthurium (photo).

Ce dernier est considéré par la NASA comme une des plantes les plus efficaces contre l’ammoniac. Il réduira aussi le caractère cancérigène, corrosif et allergène du formaldéhyde, irritant pour le nez et la gorge.

Une fougère dans la salle de bain

Pour la salle de bain ou les toilettes, optez pour une azalée, efficace contre l’ammoniac et les détergents.

La fougère est une plante dépolluante très efficace dans toutes les pièces de la maison, mais s’adapte particulièrement bien aux salles d’eau, ne demandant que très peu d’entretien et une luminosité indirecte.

La fougère absorbe les composés organiques volatils toxiques provenant aussi bien des meubles que des colles ou de la peinture.

Une association de plantes vertes dans le séjour

Étant donné la diversité des polluants présents dans le séjour (vernis, colle, fumée de tabac, appareils électriques…), il faudra plusieurs plantes dépolluantespour une efficacité maximum.

Le ficus, contre le formaldéhyde ; le Pothos (ou lierre du diable) lutte contre le monoxyde de carbone et absorbe notamment les COV toxiques produits par la peinture et la fumée de cigarette ; la Fleur de lune, ou Spathiphyllum, filtre l’air pollué par les mastics, colles, papiers imprimés, etc.

Le palmier d’Arec dans la chambre

Avec les textiles traités, la moquette, les meubles vernis ou en aggloméré/contreplaqué, la chambre a son cocktail de plantes dépolluantes bien à elle : le dracaena (ou dragonnier) ainsi que le palmier d’Arec luttent tous deux contre les substances allergènes et autres émissions toxiques émanant de la peinture, des désodorisants, des parfums d’ambiance ou encore de la moquette collée.

Partager ce contenu

Haut de la page