Installer un bassin de jardin

Les différentes configurations de bassins

Le bassin préformé

C’est la solution la plus simple : vous achetez une coque préformée, aux dimensions de votre choix, qu’il vous suffira d’enterrer.

Le bassin sur membrane PVC

C’est la solution sur mesure, pour une liberté totale : forme, dimensions, paliers de profondeurs… Une bande de géotextile au contact du sol viendra renforcer le fond de votre bassin, pour éviter les déchirures. Soignez bien les bordures, en les recouvrant de terre ou de pierres afin de les faire disparaître sous un décor naturel.

Le bassin en béton

Une armature en béton, si elle est réalisée dans les règles de l’art, est d’une solidité remarquable. Elle se prête surtout aux formes géométriques. En revanche, cette technique n’est pas à la portée d’un bricoleur débutant.

Quelle que soit la formule retenue, vous commencerez par creuser l’emplacement, à la main ou à l’aide d’une mini-pelleteuse (n’hésitez pas à la louer pour l’occasion).

Pour un petit bassin, pas de contraintes administratives : une déclaration de travaux doit suffire. Renseignez-vous quand même auprès de votre mairie pour connaître les contraintes locales éventuelles.

L’alimentation et l’entretien du bassin

Le bassin se remplit au tuyau d’arrosage.
Le nettoyage passe par un filtre, mécanique ou biologique, qui doit permettre de traiter toute l’eau de votre bassin en 3 heures. L’eau purifiée est ensuite réinjectée.
Une pompe, le plus souvent immergée, alimente un jet qui sert à brasser l’eau afin de l’oxygéner, condition d’un bon équilibre de la faune et de la flore aquatiques.

L’alimentation sera déterminante dans le choix de l’emplacement de votre futur bassin : prévoyez notamment le passage des câbles électrique souterrains pour la pompe si vous n’avez pas de prise à proximité.

Quels occupants pour votre bassin

Si vous souhaitez accueillir des poissons et autre petite faune, sachez que des plantes flottantes sont indispensables pour leur garantir la fraîcheur de l’eau. Poissons et plantes aquatiques réclament certains volumes et profondeurs particuliers : renseignez-vous pour bien concevoir leur écosystème. Ainsi, les poissons rouges se contentent d’un espace minimal, mais comptez 15 m3 si vous voulez voir des esturgeons heureux… Côté plantes, tenez compte de l’étendue nécessaire au développement des racines : 60 à 80 cm pour les nénuphars, par exemple.

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