Quel éclairage pour quelle pièce ?

Que vous soyez en mode construction  ou rénovation, la question de l’éclairage de votre logement se posera un moment ou un autre : éclairage tamisé ou très ciblé, il est temps de se décider. Voyons quelles sont les recommendations pour chacune des pièces de la maison.

Les différents types d’éclairage

Une pièce éclairée par un lampadaire dans un coin  ou par un lustre en suspension ne dégagera pas la même atmosphère. Il peut être utile avant toute chose de bien définir les différents types d’éclairage. Il en existe quatre sortes, du moins au plus dirigé :

  • Eclairage diffus consiste à projeter une lumière sur tout l’ensemble d’une pièce. L’ampoule est généralement protégée par un abat-jour ou un globe de verre, et la lumière est zénithale. L’éclairage diffus le plus courant demeure la suspension ou le lustre trônant au centre du plafonnier.
  • Eclairage indirect projette la lumière sur un élément de la pièce (généralement le plafond) qui le reflète à son tour. Doux et peu éblouissant, il offre une ambiance tamisée aux endroits où il est utilisé.  
  • Eclairage direct ou directionnel correspond à un point de lumière ciblé sur un petit périmètre. Le meilleur exemple est le lampadaire ou la lampe d’appoint, voire la lampe de chevet
  • Eclairage combiné associe deux types d’éclairage. Sont ainsi concernés les lampadaires avec une lampe directionnelle, mais aussi les lampes avec variateurs de lumière.

Il existe aussi un éclairage balisage, qui souligne, par exemple, les marches d’un escalier ou les moulures d’un plafond.

Les pièces de vie : du séjour à la chambre

Le salon, le séjour ou la salle à manger

Dans ces pièces à vivre, le maître-mot demeure la modularité : une soirée télé/Netflix, un repas entre amis ou des soirées lectures ou jeux de société en famille n’exigeront pas du tout les mêmes éclairages. Il vous faudra associer sûrement différents luminaires :

  • Eclairage d’ambiance : un plafonnier (lustre ou suspension) qui offrira une lumière zénithale.
  • Eclairage directionnel : un point de lumière dédié, par exemple, près d’un fauteuil ou d’une table basse pour proposer un coin lecture ou privilégier les discussions apéritives.
  • Eclairage diffus : des spots éclaireront un mur ou une moulure.
  • Eclairage balisage : des réglettes LED judicieusement placées dans un vaisselier ou des étagères mettront en lumière vos plus belles pièces.

La température de couleur de vos ampoules indique la couleur de l’éclairage. Moins de 3 300 Kelvins (ou K) génèrent une ambiance blanc chaud (tirant sur le jaune), plus de 5 300 K du blanc bleuté.

Dans le cas de la salle à manger, optez pour une lumière chaude mais suffisamment puissante. Vous pourrez ainsi bien voir le contenu des assiettes et verres tout en bénéficiant d’une atmosphère chaleureuse et douce.

La chambre

Si vous avez opté pour une jolie suspension, gardez-la, elle est très pratique quand on doit circuler le soir dans la chambre.

Privilégiez ensuite les petits points d’éclairage, non seulement pour mieux y voir, mais aussi pour respecter les rythmes de sommeil de chacun des occupants. Ainsi, une lampe de chevet directionnelle sera bien utile pour les lectures du soir, ainsi qu’une lumière ponctuelle au niveau d’une coiffeuse.

Enfin, pensez aux réglettes LED et autres éclairages d’armoire, très pratiques pour les choix vestimentaires du soir ou du petit matin.

La cuisine

Qui n’a pas pesté contre une lumière défaillante dans une cuisine au moment de la découpe des légumes ou de faire la vaisselle ? Même en n’étant pas un fin cordon-bleu, bien voir dans cette pièce s’avère vite essentiel pour travailler en toute sécurité.

L’idée consistera alors d’abord à conserver un plafonnier assez puissant, de préférence dans une couleur assez froide sans pour autant faire laboratoire (4000 K sera idéal). Ensuite, prévoyez un certain nombre de points d’éclairage ponctuels et directionnels :

  • La lumière de la hotte mettra en lumière l’espace cuisson
  • Des spots orientés éclaireront l’espace de travail et l’évier
  • Des réglettes LED ou des suspensions basses peuvent se prévoir au-dessus de l’ilot central

Enfin, dans une pièce aussi centrale et familiale que la cuisine, les lumières au sol de type lampadaire et lampes d’appoint risquent de déranger : préférez les accroches murales ou les spots.

Le cas de la salle de bains

La salle de bains, pièce humide par excellence, bénéficie d’un chapitre entier dans l’Arrêté Royal du 10/03/1981 (AREI), électricité et eau ne faisant pas bon ménage. Pour bien comprendre la répartition de l’éclairage dans cette pièce, nous vous conseillons de lire l’article consacré à l’éclairage.

Ainsi, les plafonniers de salle de bains de classe II et d’indice de protection 44 pourront être installés à 60 cm de votre baignoire et plus de 3 m en hauteur (zone 2). En revanche, pour une armoire de toilette de classe II, mais dont l’indice de protection est de 21, tablez sur une installation dans la partie zone 3.

Placement des luminaires dans la salle de bain

Dans l’idéal, pour la salle de bains, prévoyez des spots encastrés au-dessus de votre baignoire ou de votre douche (attention à leur indice IP! Vérifiez bien cette mention sur la boite), non loin de votre lavabo et éventuellement des toilettes si elles sont présentes dans votre pièce. Des éclairages plus ciblés vous rendront ensuite service : c’est le cas des miroirs LED idéaux pour le maquillage ou autour d’un miroir.

Une différence essentielle au moment d’appliquer en couche généreuse un blush ou un fard à paupières : choisissez des ampoules dont l’indice IRC (qui permet de mesurer la propension d'une source lumineuse à bien rendre les couleurs) est proche de 90 et non 80, car leur luminosité se rapproche de celle du jour. Ainsi, pas de mauvaise surprise en sortant de chez soi.

Les autres pièces

Finissons par l’entrée, le couloir et l’escalier, des pièces de passage où l’éclairage revêt une grande importance. Dans l’entrée, pensez appliques et lampes à poser, notamment au niveau de l’espace vestiaire. Si vous possédez un miroir, il vous permettra de rectifier votre mise.

Le couloir sera éclairé grâce à des plafonniers, de préférence des spots encastrés ou sur rail, dans la longueur. Attention, s’il fait un coude, prévoyez de l’éclairage dans les deux parties du passage, au risque de vous retrouver avec un coin obscur et peu pratique.

Enfin, les marches de l’escalier, comme à Cannes, doivent polariser toutes les lumières : pas question de tomber dans un escalier chichement éclairé. Ne lésinez donc pas sur la puissance de l’éclairage.

 

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