Quelle puissance choisir pour un ventilateur ?

Un ventilateur est un appareil qui brasse l’air d’une pièce. Il n’est pas à proprement parler un dispositif de refroidissement, mais il donne une impression de fraîcheur, semblable à celle d’un coup de vent. Mais pour que ce courant d’air ne se transforme pas en bourrasque ou en mini-brise, il va falloir doser la puissance de votre ventilation. Voici comment procéder.

Bien choisir son ventilateur

Les différents styles de ventilateur

Entre le ventilateur tournant paresseusement au plafond et le futuriste sans pales qui trône au milieu du salon, pas facile de choisir le bon appareil ! Quatre modèles se disputent vos faveurs pour faire souffler le frais :

  • Le ventilateur sur pied ou sur socle : son fonctionnement est très simple. Les pales tournent derrière une grille de protection et procurent ainsi de l’air : on appelle aussi cette ventilation « axiale ». La hauteur du pied déterminera ensuite le type de ventilateur. S’il est bas ou sur socle, on peut parler de ventilateur de table. Son rayon d’action limité rafraîchira par exemple les télétravailleurs assis derrière leur bureau. En revanche, si le pied est plus haut, le ventilateur peut être placé dans n’importe quelle pièce pour obtenir une brise bienfaisante.
  • Le ventilateur colonne (ou colonne de ventilation) : ici un carter entraîne des roues munies de pales verticales. Le déplacement d’air est moins bruyant, plus efficace et de fait moins énergivore. Grâce à sa haute taille, le ventilateur colonne se glisse partout et surtout permet de se rafraichir de haut en bas. Revers de la médaille, son action ciblée le rend peu adéquat dans une grande pièce.
  • Le ventilateur sans pales : dernier-né des innovations technologiques, le ventilateur sans pales amplifie la force d’une mini hélice dissimulée et prodigue un flux d’air doux et continu. Cet appareil est également moins bruyant que ses congénères, mais aussi plus onéreux. Reste que son design innovant, son côté sécurisant (pas de risque de se couper avec les pales) et sa facilité d’entretien peuvent séduire bon nombre de clients.

Ces trois modèles peuvent proposer un courant d’air fixe ou oscillant, selon les options choisies.

  • Le ventilateur de plafond : fixé au-dessus de la tête, le ventilateur de plafond est un système pérenne. Sa fixation et son alimentation doivent être particulièrement soignées. De plus, certains ventilateurs de plafond possèdent une fonction « pales réversibles » qui les transforment en appareil de chauffage de l’air en hiver.

Nous ne citons pas ici les ventilateurs de chantier type brasseur d’air, conçus pour des grands volumes, dont l’usage est assez anecdotique.

Les options

Pour chacun des modèles présentés, des options peuvent être proposées. Elles facilitent son usage ou apportent des améliorations notables.

Par exemple, la télécommande et le programmateur, permettent de doser finement les besoins de ventilation en fonction de l’occupation des pièces. On peut ainsi envisager un lancement de la ventilation avant d’aller se coucher, et un arrêt programmé avant de tomber dans les bras de Morphée. La télécommande autorise en outre un arrêt de l’appareil en cas d’inconfort.

Les ventilateurs peuvent également être complétés par les dispositifs suivants :

  • Un module d’humidification qui augmente l’hygrométrie de la pièce et son confort pour les muqueuses des habitants
  • Une option brumisateur : elle est aussi proposée sous les parasols de terrasse
  • Une fonction ionisation qui participe à la purification de l’air ambiant

Sans oublier la partie oscillation du ventilateur, qui peut parfois aller jusqu’au tour complet du ventilateur sur lui-même.

Un ventilateur à la puissance adaptée

Puissance ou débit d’air ?

Rien ne sert de sur-dimensionner ou de sous-dimensionner votre ventilateur, vous n’en retirerez que de l’inconfort, ou des factures d’énergie trop importantes.

La puissance de votre appareil s’exprime en watts, et vous trouvez des modèles allant de 40 W jusqu’à 400 W. Mais ce n’est pas sur cette donnée que vous allez vous baser pour bien choisir, mais plutôt sur le débit d’air. Celui-ci s’exprime en m³ / min (ou par heure). Voici ce que vous devrez prévoir en fonction de votre surface :

  • Surface de 5 m² (table ou bureau) : débit de 15-20 m³ / min
  • Surface de 10 m² (petite pièce comme une chambre d’enfant) : débit de 50 m³ / min
  • Surface de 20 m² à 30 m² (salon ou cuisine) : débit de 100 m³ / min à 150 m³ / min

Attention, certaines marques indiquent des puissances en litres / seconde (l/sec) et non m³/min. Un petit tour sur un convertisseur en ligne vous aidera à obtenir la bonne information !

A chaque débit correspond également un modèle spécifique. Ainsi, les ventilateurs sur socle (ventilateurs de table) de faible puissance et les ventilateurs colonne sont dévolus à la ventilation ciblée. Consacrez un ventilateur sur pied à de plus grandes surfaces.

Le brasseur d’air de type industriel ira quant à lui rafraîchir jusqu’à 70 m², mais sera peu indiqué pour une pièce à vivre. En effet, l’inconfort de cette solution va vite vous apparaître rédhibitoire, le bruit et un déplacement d’air important figurant en bonne place. Dans le cas d’un espace ouvert (type loft avec cuisine ouverte), orientez-vous vers une solution de refroidissement de l’air comme la climatisation.

Le cas particulier du ventilateur de plafond

Pour choisir au mieux son ventilateur de plafond, attardez-vous sur la taille des pales. Leur diamètre indique la surface de ventilation idéale. Ainsi, des pales de 70 cm conviennent à une petite pièce de moins de 10 m², des pales de 120 cm à un séjour de 20 m², des pales de 160 cm à un espace de 35 m².

La vitesse de rotation aura une incidence quant à elle sur la sensation de fraîcheur : une vitesse haute (jusqu’à 200 t / min) simulera un coup de vent bienfaisant, mais gare alors au bruit engendré par les pales ! En général, un ventilateur de plafond propose différentes vitesses.

Le volume sonore, un paramètre à ne pas négliger

Ne pas souffrir de la chaleur, c’est bien, mais ne pas réussir à s’entendre, c’est plus ennuyeux. Et en matière de ventilateur, certains ne sont guère silencieux. En général, un appareil « calme » s’exprime à 40 dB. Au-delà de 60 dB, vous risquez d’être gêné par le bruit (semblable à celui d’une conversation entre amis), notamment si vous l’utilisez dans une chambre. Pour info, 65 dB correspondent au bruit d’une artère de centre-ville.

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